Tout d'abord, petit rappel des faits. On apprenait il y a quelque temps que les groupes Barrière, Tranchant et JoaGroupe attaquaient des sites de casino en ligne pour "concurrence illégale". En autres accusés on pouvait retrouver Bwin, 888, Unibet et Sportingbet. Les casinotiers souhaitaient obtenir "une interdiction temporaire pendant deux ans pour les contrevenants d'obtenir directement ou indirectement une licence de jeux sur internet".
Et c'est aujourd'hui qu'a eu lieu la sensation à la 11ième chambre du tribunal correctionnel de Paris. Les trois principaux groupes de casino (qui représentent à eux seuls pas moins de 104 casinos) ont subi un énorme camouflet. En effet, la justice dit ne voir "pas de préjudice direct" pour les casinos terrestres, dissociant du coup les joueurs sur internet des joueurs se déplaçant au casino.
Même si cela peut sembler manquer un minimum de logique, ce sont les casinos en ligne qui se frottent les mains et commencent à espérer d'une ouverture totale des jeux en ligne... Du côté du groupe Tranchant, son directeur (George Tranchant) a annoncé à l'AFP sa décision de faire appel.