Quand le jeu devient une drogue

Pour un bon nombre de férus des jeux d'argent, jouer, miser, parier sont devenus une nécessité dans leur vie sans lesquelles ils broient du noir. Ce sont ce qu'on nomme joueurs pathologiques, ils ont une énorme dépendance sans toutefois prendre une quelconque drogue. Cela s'explique par plusieurs raisons. Tout d'abord, tout est dans la tête. Les addictions de toute nature ont comme point commun le système limbique, une partie spécifique du cerveau. Elle reçoit des informations qui indiquent le degré de satisfaction des besoins du corps. C'est ce transfert qui entraine la dépendance, puisque l'organisme ne sera jamais satisfait complètement sans qu'il ait reçu la dose qu'il attend. Et c'est ainsi qu'au fil du temps passé à jouer et à essayer que le joueur devient petit à petit dépendant.

Mais cet amour inconditionnel du jeu crée des conséquences importantes dans la vie du joueur et dans sa famille. Son train de vie change et se sont surtout les familles moyennes qui en pâtissent. Le joueur dépendant oublie le monde qui vit autour de lui et la plupart du temps, les échecs le rendent agressif et dangereux. Ce caractère amène ces personnes à accomplir des actes répréhensibles qui les détruiront. Ils se mettent totalement en danger car quand l'argent entre leur main s'épuise, ils devront en chercher par tous les moyens pour répondre à leur manque. Mais non seulement le joueur devient un danger pour lui et son entourage, mais il crée aussi de grandes pertes à l'Etat. Bien que les impôts sur les jeux d'argent soient d'un montant conséquent, en contrepartie, les traitements médicaux que subissent les dépendants coûtent encore plus de millions d'euros au gouvernement. Selon des témoignages, certains adeptes du jeu d'argent ont perdu dans les 500.000€. Aujourd'hui pour y remédier, plusieurs centres de suivi existent et dispensent différentes sortes de thérapie pour guérir de l'addiction en tout genre.